Auteur/autrice : admin

 

pembler – 15/10/23 – les travaux de l’été

Ayant eu, pour un tas de raisons autres que mécaniques, peu de temps à consacrer à ma passion  automobile depuis quelques mois, je regroupe ici les travaux réalisés sur le 3 roues pembler depuis le dernier article de fin  aout.

En termes de carrosserie, je n’ai pas encore attaqué la partie arrière, mais il y a pour cela une bonne raison que j’expliciterai plus loin. Du coup, l’aspect extérieur a peu évolué

Pour la sellerie, ce sera au mois de novembre, c’est promis !!!

Au niveau mécanique, j’avais du jeu dans le moyeu arrière, du coup j’ai pu tester l’accessibilité du pont arrière, et c’est pas mal : un cric, l’axe de bras sur chandelles en position haute et la roue arrière sort.

Du coup l’accès au moyeu est aisé, et j’ai constaté que la bague de maintien du roulement n’était pas assez serrée

J’ai aussi attaqué le tableau de bord définitif, donc démontage de tous les instruments (on va en profiter pour faire un faisceau propre) et découpe du support qui sera en contreplaqué de 10, vernis côté moteur et plaqué côté habitable avec des platines supports d’instrument en alu bouchonné. Le panneau de CTP a été découpé

Il faut à présent tracer les contours des platines en alu puis découper

 On va aussi intégrer une boîte à gants côté passager

Enfin, ayant définitivement constater que mon adaptation d’un réservoir de 2cv en polyéthylène n’était pas étanche et difficilement  adaptable avec les colles classiques, j’ai décidé de démonter le réservoir au profit d’un classique en alu de 20 litres. Du coup, j’attends de le recevoir et de l’installer pour terminer la carrosserie arrière…

Au démontage, mes différents raccords et bouchons se sont facilement décollés…

 

 

news – 11/10/23

Point de situation – 11 octobre 2023

Je reprends le principe de faire un point mensuel des projets en cours. Regardez les pages de vidéos de chaque projet, j’en ai mis quelques unes en ligne.

1/ pembler – réplique de morgan 3 roues

Le tableau de bord a été démonté pour réaliser le définitif qui sera constitué d’un panneau bois plaqué et de platines en alu bouchonné

Le moyeu arrière a été resserré et le bouchon remplacé par un en plastique

A FAIRE

Il faut que je me décide à acheter tout le matériel nécessaire pour faire la sellerie: mousse, tissus, simili cuir.

2/ juva – dauphinoise 1958

Aucuns travaux en cours

Pour mémoire, j’ai pu, depuis le début d’année, installer un réservoir neuf, remplacer le train de pneus avant par du neuf.

A FAIRE

– réaliser des tapi de dol caoutchouc pour les places arrière

– envisager une seconde phase de rénovation en allant beaucoup plus loin sur l’état de la carrosserie

3/ mécanique générale

Je suis en train de mettre de l’ordre dans mon stock de pièces, et en particulier de gérer les différents moteurs montés ou démontés que je possède.

L’ancien moteur du 3 roues pembler, remplacé en juin de cette année, va être stocké et pourra être réutilisé à condition d’y mettre d’autres culasses et un jeu de pistons/chemises neuf.

En parallèle, j’ai sorti les carters moteurs complets que j’ai dans mon stock et décidé d’en préparer un pour un projet de moteur « optimisé ».

 

GNracer – 11/10/23 – projet moteur

Souhaitant utiliser au mieux mon stock de pièces, en particulier en tirant profit de la grande modularité des pièces de 2cv et dérivés, je me suis mis en tête de monter un moteur un peu hybride au profit de mon projet de racer.

Les éléments dont je dispose:

– 2 culasses de M28 complètes avec culbuterie et soupapes neuves, en excellent état avec des guides de soupapes neufs

 

– pistons et chambres appairés de M28

plusieurs carters complets de AM ou AMM qui sont identiques

une araignée spécifique M28 pour carbu de 30mm et fixation alternateur et les couvres culasses

un certain nombre de vilebrequins, pompes à huile, reniflards, arbres à cames ….

 

Les seules contraintes de ne pas disposer d’un M28 sont les suivantes:

– il va falloir modifier le puits de jauge d’huile qui est dans l’axe du collecteur d’échappement

– le vilebrequin est identique en dimensions, mais sa structure est différente

 

mécanique – 2cv – rénovation bv

Parmi les éléments mécaniques que j’avais modifié pour mon projet abandonné de réplique de ERA GP2, se trouvait une BV ancienne modèle de 2cv dont j’ai modifier l’arbre de commande et qui présentait quelques défauts de fonctionnement. Disposant d’une bonne partie des pièces d’une seconde BV du même modèle (AM 331 96 – levier de sélection à l’arrière de la boîte), j’ai décidé d’en remettre une en état.

 

 

Le démontage de la BV ne pose pas de problèmes, à l’exception des 4 ressorts et 6 billes des axes de fourchettes qu’il convient re récupérer avant un vol irrémédiable à l’autre bout de l’atelier.

Dans mon précédent projet, j’avais aussi du raccourcir le levier de sélection qu’il a donc fallut ressouder

 

Et malgré tout, une bonne doc (dispo sur internet) est plutôt utile pour comprendre le fonctionnement de la bête.

 

J’aurais d’ailleurs dû consulter la doc avant de démonter l’arbre de commande (ce qui nécessite de démonter une bonne partie de la BV) puisque j’ai endommagé le train intermédiaire en tentant d’extraire l’arbre sans avoir désaxé le pignon d’attaque… Quelques dents cassées, mais j’avais un train complet en parfait état dans le lot de ma seconde BV

Lors du démontage, j’ai aussi constaté que le roulement à rouleaux de butée du pignon d’attaque était très endommagé, et sa bague en plusieurs morceaux. Par ailleurs, le baladeur de seconde-troisième avait un jeu excessif. Du coup, ce dernier a été remplacé par celui de la seconde BV, et les autres pièces remplacées par du neuf.  Enfin, l’axe de fourchette de 4eme était faussé, remplacé lui-aussi.

 

Au final, après quelques heures de travail, la BV est opérationnelle

 

 

 

Le remontage des billes et ressorts demande juste de la graisse et une tige de 5mm en acier, et le réglage des fourchettes ne pose pas de problème

 

La BV va être nettoyée, les vis serrées au couple et elle sera stockée en huile

pembler – 14/07/23 – carrosserie

C’est l’été, donc le travail avance au ralenti, et on sort le plus possible la juva (et le 3 roues, mais plus discrètement…). Je ne me lasse pas de faire quelques photos de famille…

 

 

On poursuit la pose de panneaux en acier zingué de 0,5mm. Avec les records atteints par les prix de l’aluminium, je me suis rabattu sur cette solution raisonnable.

J’ai opté dés le départ pour un look aviation avec les rivets apparents

La jonction des différents volumes pose malgré tout quelques problèmes pas faciles à régler

 

pembler – 07/06/23 – échange de moteur

Voilà quelques temps que le moteur AM du 3 roues montre quelques signes de faiblesses, mais c’est le tout premier que j’ai rénové et ai utilisé des pièces d’occasion pas toujours en excellent état. C’était le cas par exemple des culasses pour lesquelles les guides de soupapes présentaient du jeu.
Avec l’abandon de mon projet eiracer, je me retrouve avec un moteur identique (AMM) qui lui a été monté avec des pièces en excellent état et des joints neufs partout.
Du coup, en juin 2023, j’ai procédé à l’échange standard du moteur, avec au passage des bougies neuves ainsi qu’une bobine qui a mal supporté que le contact reste allumé quelques heures… Voilà le résultat après une petite heure de travail, il faut dire que l’accessibilité sur ce véhicule est pour le moins exceptionnelle…

 

 

 

 

 

mécanique – 2cv – manocontact sur 602cc

Si vous souhaitez équiper un véhicule motorisé par un moteur citroen 602cc de type AM ou AMM d’un voyant de pression d’huile, il ne suffit hélas pas d’acheter un manocontact et de l’installer. En effet, un certain nombre de modèles du 602cc de 2cv et dérivé n’en sont pas équipés d’origine, et le manocontact pour 2cv que l’on trouve partout pour quelques euros n’est pas compatible. Sur les AMM et AM, l’emplacement sous la culasse gauche occupé sur d’autres modèles par le manocontact est condamné par un bouchon en acier, dont la particularité est d’etre en filetage M12 au pas de 1,75. de l’autre côté, le filetage est en M12 au pas de 1,5, donc compatble avec les manocontacts du commerce, mais il ne peut être utilisé, le bouchon servant de guide au ressort de la bille de régulation de pression. Donc si vous achetez un manocontact (M12 au pas de 1,5), vous pourrez le visser en force dans l’emplacement de gauche, mais au risque de fusiller le pas de 1,75 dans l’aluminium du bloc.

Il est difficile de trouver un adaptateur M12 1,5 femelle vers M12 1,75 mâle, ça va vous coûter près de 30 euros… Pour ma part, j’ai perçé un bouchon M12 1,75 récupéré sur le moteur, et ai soudé un écrou de M12 1,5 qui traînait dans une de mes boîtes. On voit sur la photo ci dessous de haut en bas l’adaptateur fini et un manocontact neuf du commerce, un bouchon de AM ou AMM et un écrou en M12 au pas de 1,5.

 

Et l’adaptateur en place avec le manocontact

juva – présentation – l’excavation

L’EXCAVATION… ou l’exgrangeation

Bon, une fois le certificat de cession arraché au propriétaire, il faut profiter de l’euphorie et d’un regroupement familial (aspect bénéfique du confinement, si, si, il y en a un) pour embaucher les plus jeunes pour des travaux de force en ce bel après-midi d’un mois d’avril estival dans le sud-ouest.

Réunion de crise à l’heure de l’apéro, exposé du plan de bataille:

1/ On vide la grange
2/ On déblaye 2 ou 3 tonnes de gravats
3/ On élague quelques arbres en face de la porte
4/ On fixe une sangle sur les lames d’amortisseur avant et on extrait de la grange avec le land
5/ On remplace la sangle par une barre de traction pour éviter une rencontre en descente entre le frêle avant d’une juva de 800kgs et le solide
arrière d’un discovery 2 de 2 tonnes.
6/ On tracte la bête sur 1km non sans avoir rempli l’attestation individuelle de déplacement dérogatoire on en parle pas sur le forum au motif: « assistance à une personne vulnérable »

Quelques problèmes avaient cependant été soigneusement occultés pendant la phase aigüe de ma contagion au virus Juva:

– la grange menace de finir de s’écrouler
– il y a peu de dégagement devant le bâtiment pour tirer la bête avec mon bon vieux land
– le chemin d’accès est .. un chemin « ornièrisé » par les tracteurs
– les pneus accusent 25 ans de stockage
– impossible de vérifier si la direction fonctionne tant que la partie gauche n’a pas été déblayée et le rayon de braquage naturel de l’ancienne
est peu compatible avec le tracé du chemin d’accès…

Mais nous disposons d’atouts majeurs:

– une tronçonneuse, des sangles, un tire fort, des crics
– mon fils du 3eme RPIMA qui a besoin de se dépenser avant de repartir lundi vers Carcassonne
– un goût immodéré pour les défis

d’abord un panoramique pour poser le décor

On de demande à ce moment là si on est pas tombé sur la tête de vouloir la sortir…

 

Bon, quelques tonnes de pierres après, la partie gauche est dégagée. J’utilise mon cric pour lever successivement les trains avant et arrière. Miracle, les roues ne sont pas bloquées et la direction répond bien. Il est donc temps de sangler et de tirer.

Pas beaucoup de place pour manoeuvrer, une grosse marche à franchir pour sortir les roues de la grange. Mais un land en vitesses courtes, ça tire fort..

Victoire !!! La carrosserie revoit le soleil après 25 ans de sommeil.

Bon, changement d’angle, maintenant il faut aller vers le chemin…

excav8.jpg

Après pas mal de manoeuvres, un peu de tronçonneuse et de hâche, elle est dehors. Et là, il est content …

excav9.jpg

excav10.jpg

excav11.jpg

Un virage à droite (découverte du fantastique rayon de braquage d’une ancienne), 100 mètres d’ornières, et on sort du bois. Le bitume est à 150 mètres…

excav13.jpg

Une petite photo rétro pour le plaisir

excav14.jpg

Changement d’outils: maintenant il y a des descentes, alors on replace la sangle par une barre pour éviter une rencontre historique entre Land et Renault..

excav12.jpg

Je vous passe les détails des 1,5kms à 5 km/h, du regard ébahi des habitants d’une maison au bord de la route, et du plaisir du fiston d’être le premier
au volant de la juva …

juva – présentation – la découverte

 

Nous sommes en 2020 et voila bientôt 3 ans que nous sommes installés dans le Lot entre gourdon et souillac et à quelques kilomètres de la Dordogne. Le jardin est grand et permet de garer quelques voitures…La météo est plutôt clémente et permet de patienter jusqu’à la construction d’un garage/atelier digne de ce nom. Après avoir achevé en 2019 la remise en état d’un land rover discovery 2 anglais qui servait de camion poubelle à des anglais rappelés sur leur île par le Brexit, je me suis dit qu’il était temps de chercher un nouveau projet de restauration. Jusqu’à présent, je m’étais un peu focalisé sur les 4×4 anglais, avec à mon actif un range rover VM et un série 3.
Mon idée de départ était de chercher un autre land rover, la région étant particulièrement squatée par de nombreux sujet de la reine, souvent installés dans le Périgord pour une retraite moins pluvieuse, et souvent venus avec des véhicules qu’ils revendent sur place. Mais entre temps, la côte des véhicules de cette marque a grimpé et est sortie de ma fourchette de budget consacrée aux loisirs mécaniques.

C’est donc déséspéré et désoeuvré que je parcours la région à pied ou en vélo pour oublier le manque de rouille, de vis et de boulons. En fin d’année 2019 mes promenades de santé me conduisent à 1 km de chez moi sur un chemin en forêt qui débouche sur un champ et une grange bien fatiguée. La porte de la grange m’attire, le conservatisme légendaire de l’agriculteur périgourdin me laissant penser qu’elle abrite peut-être un trésor.

Ni une ni deux, la porte n’est pas cadenassée, alors j’ouvre. Et je tombre sur çà:

j’ouvre un peu plus la porte pour voir ça:

Un vieux tacot poussiereux qui d’un côté a retenu les gravas d’une cheminée effondrée et de l’autre sert de béquille à une charrette. Attiré quand même par l’odeur de rouille, de graisse et d’huile, je sors mon appareil photo et prend quelques clichés. De retour à la maison, je me dis qu’il faut quand même identifier le tas de ferraille pour se coucher moins bête.

Propagation du virus

Rien à voir avec l’actualité qui nous confine… Après de patientes recherches sur internet avec mes quelques photos, j’identifie la guimbarde:
une juvaquatre des années 50. Premier symptôme pathologique, je me dis que c’est une voiture qui a une sacrée bouille. Ignorant les premiers signes de la maladie, je repars sur le web en quête d’un land à rénover.

En début d’année 2020, mes promenades hivernales me conduisent à nouveau vers la grange au fond des bois, alors que je suis en train de m’arracher les cheveux avec un béotien qui vend sur le bon coin un land rover discovery de première génération qui ne démarre pas et à qui j’ai envoyé une liste de diagnostics à faire avant de me déplacer, mais qui manie la clé à molette comme moi le fer à repasser et ne sait donc pas comment vérifier et recharger la batterie. Une poussée de fièvre me pousse à ouvrir de nouveau la porte et cette fois je rentre, j’ouvre le capot et sans y penser, je dresse un état des lieux tout en prenant quelques photos.

Le moteur me semble minuscule, mais je constate qu’en dehors du bonchon de couvre culasse et du bouchon de radiateur, il est complet. Plutôt habitué aux vieilles voitures négligées avec en particulier la rénovation il y a quelques années d’un série 3 en piteux état, je ne laisse pas divertir par l’aspect peu engageant du compartiment moteur. Au passage je note toutes les infos des plaques constructeur.

J’essaye d’ouvrir une portière pour voir un peu l’intérieur.

Je constate tout de suite qu’il manque le compteur et le pommeau du levier de vitesses. En dehors de ça, état plutôt engageant pour un véhicule ayant servi de garde manger à tous les rongeurs de Bouriane (c’est le nom de la région autour de Gourdon).

L’intérieur est complet, il y a des banquettes pas encore complètement mangées par les souris. Les serrures fonctionnent, les vitres aussi. Les vitesses passent, et le frein à main n’est pas engagé car n’a plus de câble. C’est plutôt bon signe en matière de collage par la rouille des tambours.

Malgré tout, il y a des dégâts:

Le toit a réceptionné quelques pierres de cheminée mais n’est pas corrodé ou déchiré, et le côté gauche est enseveli par un effondrement… Contenu par une ancienne porte en chêne qui a peut-être préservé un peu la carrosserie. Le montant en chêne de la cheminée n’a pas fait de dégâts, ça tient du miracle.

Et là c’est la première poussée de la maladie: en refermant soigneusement la porte de la grange, je me dis « pourquoi pas rénover une juvaquatre ? »

De retour au logis, au coin du feu, je contiens la fièvre et, comme à mon habitude, je profite des bienfaits d’internet pour doucher mes illusions ou aggraver mon cas. Le type R2101 m’apprend qu c’est une dauphinoise, et je tombe sur quelques sites remarquables qui m’en disent long sur le sujet. Au passage, je dégotte un forum juvamical qui me semble bien accueillant… Les pièces mécaniques pour le ventoux sont disponibles à des prix abordables, la mécanique est simple, le virus s’étend.

Reste quand même un détail: la bête n’est pas à vendre et son propriétaire n’a pas laissé d’adresse dans la boîte à gants. Mais là, habiter au fin fond du Lot a quelques avantages: quelques questions aux voisins les plus proches avec qui nous avons sympathisé, et un nom se transforme en numéro de téléphone.

Je passerai sous silence les tractations, les attentes et les hésitations. Bref trois semaines à tourner en rond, à maudire le confinement qui rend compliquées les discussions et les négociations, sans parler de la maréchaussée qui vient même se perdre sur les routes secondaires pour veiller au respect des règles, ce que j’approuve malgré tout.

Mais bon, au final l’affaire est conclue le 10 avril, et il faut maintenant excaver la bête et voir si ses entrailles sont sauvables. Mais c’est  une autre histoire…. A SUIVRE

pembler-conception – sources d’inspiration – pembleton

 

La marque anglaise Pembleton est bien entendu en tête des sources d’inspiration de ce projet.

 

 

Qu’est-ce qu’un Pembleton ?

La Pembleton est une voiture en kit faisant appel aux élements mécaniques d’un seul véhicule du commerce donneur (Citroën 2CV) Elle a été conçue et commercialisée par Phil Gregory et peut avoir trois ou quatre roues. Le tricycle d’origine a été conçu, construit et mis sur la route en très peu de temps dans le but de passer des vacances amusantes et bon marché en Irlande.
Il ressemble plutôt à un tricycle Morgan des années 1920 et 30, mais ne prétend pas être une réplique. En fait, mécaniquement, il a une plus grande similitude avec les BSA à trois roues car le moteur entraîne les deux roues avant. Chaque voiture est personnalisée par le constructeur et il n’y a pas deux voitures identiques. Un Pembleton est construite sur un châssis à cadre léger contrairement à un Lomax ou un Burton qui utilisent le châssis d’origine Citroën 2CV.
La boîte de vitesses, la direction, les freins, la suspension avant, la moitié ou la totalité de la suspension arrière, le faisceau de câbles, les pièces électriques et de nombreuses autres pièces proviennent d’une 2CV donneuse.
La géométrie de la suspension avant est modifiée pour améliorer la tenue de route du véhicule. Le moteur peut provenir d’une 2CV, mais certains ont installé des moteurs BMW et Moto Guzzi pour plus de performances et un look cyclecar. La carrosserie est fabriquée à la main en aluminium soit à l’aide de panneaux prédécoupés, soit à partir de tôles à l’aide de gabarits. Cela comprend le plancher, les cloisons et les ailes avant. Il n’y a pas de courbes complexes en dehors du capot avant qui est en cuivre ou en laiton, à l’origine récupéré du haut d’un ballon d’eau chaude sanitaire. Les sièges sont rabattables vers l’avant pour donner accès à un coffre très utile.